• Cousinade 2018 : le Doodle

    Bonjour tout le monde !

    LE POULAILLER sera tropical, et se déplace à Auvers sur oise

    Cousinade 2018 : le Doodle

    Encore une piqûre de rappel :

    tout le monde n'a pas complété le Doodle

    alors clic ici : Cousinade 2018 : le Doodle

    Nous avons besoin de savoir qui amène quoi ?  qui vient ? et quand ??

    pour faire nos courses bien entendu !!

     

    (par ex : si vous venez le samedi et que vous amenez un gâteau, clic dans la colonne dessert, et ainsi de suite ...)

    on vous attend avec impatience !!

     

    Cette année 3 "petits nouveaux" à accueillir dans la family : Jules, dont nous n'avons pas encore vu la frimousse "en vrai", Noah et .... Ingrid !

    (PS à l'attention du royal baby de Nanou et Carl : Marie et Romain ont encore tout le matériel de puériculture, alors ne déménagez pas votre maison les ptits loups !")

    On leur souhaitera la bienvenue (sans bizutage .. mdr)

    Si vous voulez consulter le programme, c'est ici (Invitation cousinade 2018 : J- 1 mois) clic ici, si vous ne vous souvenez plus ce qui a été dit !

    Au programme,

    on peut aussi rajouter la remise en mains propres (c'est officiel ça y est ! ) du Livre qui retrace la Vie de vos grands parents, le projet qui nous tient à cœur depuis 6 mois !!!!!!!

    Alors, pas le choix, vous êtes TOUS obligés d'être là !

     

    Concernant les hébergements :

    les ptites "Pressac", Brigitte Patriqk  : réservation à partir de vendredi soir sur le Gîte aux Ecuries (5 mn à pied de la rue des Marolets !)

    les Boucher : Golf d'Ennery (10 mn en voiture)

    les Siron et les Enjaux  chez Marie et Romain

    pour les autres, le jardin est grand... vous pourrez planter votre tente !

     

    Merci à tous de jouer le jeu, et de répondre

    gros bizoux à toute la family

    Cousinade 2018 : le Doodle

    (L'Oise - Vincent Van Gogh - 1890)

     

    Marie, Romain, Charline, Paul, Jules GUNST-ENJAUX

     3 RUE DES MAROLETS

     95430 AUVERS SUR OISE

    Marie : 06.24.60.22.23 / 06.24.56.52.35

     

    Cousinade 2018 : le Doodle

     

     

     

     

     


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    The LIVRE : et maintenant, racontez nous !

     

    Hier à Auvers, fut distribué à tous, le fameux Livre dont nous avons tant parlé !

    On vous remet, pour ceux qui n'étaient pas là, le petit discours que préparé pour l'occasion :

    The LIVRE : et maintenant, racontez nous !

     

    " Quand nos parents étaient encore de ce monde, j'ai eu envie qu'ils nous racontent un peu plus de leur riche Vie, et de coucher sur le papier tout ce qu'ils nous racontaient. Je m'étais même renseignée sur des spécialistes en la matière (écrivains professionnels rédigeant des mémoires familiales). Mais le temps me manquait. ! comme je regrette aujourd'hui de ne pas avoir PRIS LE TEMPS de le faire !

    Jean et Suzanne, ayant commencé à griffonner sur des carnets toutes les dates et évènements marquants de leur vie, j'ai choisi de les reprendre, de les associer à des vieilles photos trouvées dans les albums, de les compléter par des anecdotes entendues par eux, et d'associer mes frères et sœurs à l'écriture de cette "nouvelle".

    Nous avons donc réalisé ce Livre pour vous, mais aussi pour eux, parce qu'ils vous aimaient tous impartialement, parce qu'ils étaient fiers de ce lien familial si fort, et parce que nous souhaitions que ce lien perdure. Peut être aussi pour les faire "revivre" en quelque sorte  ?

    Au delà du désir de transmission, cela a été aussi une façon pour nous de leur parler, de leur expliquer ce qui nous avait marqué de notre existence à leurs côtés

    Très souvent, durant la rédaction, nous avons eu envie qu'ils reviennent, qu'ils nous donnent d'autres anecdotes, d'autres précisions et détails sur leur vie !

    Alors nous avons beaucoup pleuré, mais aussi ri, et pris du plaisir, car ce fut un boulot captivant !! Ce ne fut pas simple de faire un tri, et surtout un choix, parmi toutes les photos, alors ne nous en voulez pas si vous aviez mieux ?

    Nous ne sommes pas des professionnels, c'est même loin d'être le cas !  pas facile de mettre en page tout ça quand on a que Word et Paint .. Voici quelques chiffres pour résumer notre activité chronophage de ces derniers mois : il y eut 19 versions, des dizaines et des dizaines d'appels téléphoniques, des dizaines de messages grâce au groupe Whattsapp, des centaines de corrections au fur et à mesure des différentes versions, des centaines d'heures (merci à l'hiver bien pourri que nous avons eu), des dizaines de journées entières, des nuits parfois (obligée de mettre une sonnerie à minuit pour aller me coucher sinon je me retrouvais encore sans m'en apercevoir à 3h du mat en train de travailler !), des dizaines de We transfer aussi aux soeurs (pour les re lectures) à Pauline, à l'imprimeur... A la fin je ne voyais plus le bout du tunnel .... mais nous y sommes arrivées !!!

    Nous aurions aimé pouvoir offrir ce livre à nos parents, mais le temps nous a manqué..

    Il manque dans les discours de fin celui du regretté Michel Guillamaud, qui l'avait mis à la poubelle, et que nous n'avions pas eu le temps de contacter.

    Nous souhaitons maintenant que ce livre vous plaise, et espérons désormais vos nombreux commentaires, remarques, anecdotes personnelles, par l'intermédiaire de ce blog !

    Merci à tous

     

    The LIVRE : et maintenant, racontez nous !


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  • LES ANECDOTES APRÈS LE LIVRE (2)

     

    Bonjour à tous,

     

    Un mois après vous avoir remis "officiellement" THE Livre de la vie de vos aïeux, j'avais promis de vous donner d'autres anecdotes, alors je m'y colle!

    Tout d'abord, merci de vos commentaires, dans le dernier article, (clic ici) car encore une fois je le précise : votre ressenti, ce qui vous passe par la tête, et ce que vous en dites, sont notre "nourriture"  !!!

    Évidemment, je rêve qu'un Baptiste (jamais intervenu sur ce blog) un Maxime, une Sarah, ou même Aurélia (qui intervient rarement) nous parlent aussi ici !

    Et pourquoi pas les conjoints de nos jeunes ? ou Jean Luc Stéphane Christian ou Catherine ?

    Mais un jour peut être ....

     

    Tout d'abord, commençons par le commencement :

    En préambule, vous vous êtes peut être demandés pourquoi "la vie de Jean et Suzanne" ?

    rien de vous a choqué ?

    nous oui, car il faut savoir que chaque mot de ce livre a été pesé, réfléchi !!! (ce qui explique le temps que l'on a passé à l'écriture...)

    Pourquoi PAS "la Vie de Jean Baptiste et Suzanne" ?

    Eh bien non ! tout simplement parce que Papy ne s'appelait pas Jean Baptiste, mais bien Jean, puis Baptiste en second prénom !

    Ce fut une réelle surprise pour nous de l'apprendre, car il faut savoir que lors des obsèques de quelqu'un, les pompes funèbres demandent un extrait d'acte de naissance du défunt. Et sur cet extrait (que nous n'avions jamais vu auparavant), quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que Baptiste était bel et bien le second prénom de Jean !

    La fin d'un mythe ??

     

    En PAGE 1 du livre, nous avons choisi de mettre la photo de mariés de Jean Baptiste Le Coq et Françoise Rault

    je me suis demandée à l'époque pourquoi la mariée était-elle en noir ? (et si c'était bien la photos de leur mariage après tout !!??)

    après recherches sur le net (merci ce fabuleux outil !) il s'avère que les femmes ayant peu de moyens financiers achetaient une seule robe un peu plus "chic" pour TOUS les évènements importants de leur vie : mariages ET enterrements, donc elle choisissaient le noir, qui était moins salissant que le blanc

    PAGE 9 : nous parlons du Comte de la Moussaye,

    qui possède plus de 100 fermes en Bretagne. Il faut savoir que le château de la Moussaye existe toujours. Le voici en photos :

    THE Livre : la suite, LES ANECDOTES après le livre (1)

    Par contre, nous ne savons pas si le comte et la comtesse de la Moussaye existent encore, je n'ai rien trouvé sur eux sur le net.. Peut être notre famille de derniers cousins éloignés en Bretagne sait quelque chose là dessus ? ou à l'occasion d'un voyage en Bretagne, l'un de vous retrouvera La Moussaye ? (dans la région du Bodéo)

    PAGE 10 : Me Carpentier, bâtonnier au barreau de Paris

    J'ai quand même voulu vérifier cette anecdote griffonnée dans les carnets de papy !

    En fait, Jean avait presque raison en mentionnant ce nom... sauf qu'en 1927 Maitre Carpentier était bien avocat au barreau de Paris... mais pas encore bâtonnier !

    Ce n'est qu'en 1936 qu'il sera élu par l'ensemble des avocats à ce titre. (merci aux listes postées sur wikipédia qui m'ont bien aidé à retrouver ces dates)

    Sur les traces de Marie Allenet

    J'ai, de même voulu retrouver les traces de cette cousine de Françoise qui l'avait accueilli à Paris avec ses enfants pour leur offrir une collation, à leur arrivée de Bretagne.

    Qui était-elle ? d'où ventait-elle ? Qui étaient ses parents ? Son lien avec Françoise ?

    En fait, je n'ai retrouvé aucune trace de Allenet sur Généanet (du moins, personne n'a posté quelque chose sur cette famille)

    J'ai questionné Marie Pierre, en Bretagne, car sa maman (qui est une ALLENO) est une cousine "de coeur" de Papy, (je posterais d'ailleurs plus tard l'arbre généalogique très compliqué de la famille RAULT), nous en sommes venus à la conclusion qu'aucune cousine de Françoise ne pouvait s'appeler ALLENET, mais plutôt ALLENO. Je compte chercher sur cette piste l'hiver prochain.

    La mémoire de Jean n'était peut être pas si bonne ?

    ...SUITE au prochain épisode !

     

    Voilà c'est tout pour aujourd'hui, il faut en garder pour les prochaines fois !!

    A suivre dans les prochains épisodes :

    - les écoles et lieux d'enfance de Jean, visités avec Reine Marie en 2006

    - le régiment du 11ème cuirassier de Jean Baptiste LE COQ

    - les recherches sur Mickey en Pologne

    - notre lien très fort avec Reine et Joseph, Robert leur fils et Denise sa femme, puis enfin Eisabeth et Marie Françoise, nos cousines

     

    Je vous souhaite à tous un Bel été,

    si vous n'avez pas encore lu THE livre, emmenez le à la plage ou sur votre transat !

    Et n'oubliez pas de commenter, donnez nous vos impressions sur ce blog, il est ouvert à tous ! Envoyez moi vos photos par tous moyens à votre convenance (sms, whattsapp mail ...)

     

     

     

     

     

     

     


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  • Bonjour à tous et à toutes,

     

    Nous espérons que vous avez passé un bel été, des vacances pour certains, pas pour tout le monde, mais de la chaleur pour tous... tel a été notre lot quotidien !

    Pour faire suite aux deux précédents articles concernant le livre, j'ai choisi de continuer à vous narrer les anecdotes qui ont ponctué la rédaction du bouquin.

    En effet, certains ont donné leur sentiment, d'autres non, mais tant pis, je sais maintenant que vous l'avez tous lu.

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

    Pauline en pleine lecture dans la jungle de son balcon à Montreuil

     Je crois que le sentiment général a été pour chacun, que vous avez vraiment appris des choses que vous ne saviez pas.. mais au delà de ça, vous aimeriez TOUS en savoir plus sur les poussins qui sont nés de cette union de Jean et Suzanne !

    Alors je lance l'idée, avant que nous soyons tous atteints d'Alzheimer, c'est à vous, nos enfants, de nous poser des questions sur nos enfances, nous nous ferons un plaisir d'organiser (pourquoi pas ?) une cousinade d'hiver, au coin du feu, qui nous permettrait de raconter, nous aussi, NOTRE vie, notre enfance,etc  A bon entendeur.

     

    Mais revenons aux anecdotes du Livre de la Vie de Jean et Suzanne !

     PAGE 40 : les 1ères vacances de Jean et Suzanne

    Si Papy était encore là, il aurait sûrement aimé revivre tous ces moments vécus lors des J.O de l'hiver 1968 qui ont eu lieu à Grenoble !

    En effet, cette année, et particulièrement en début d'année, plusieurs cérémonies ont marqué le cinquantenaire des ces Jeux.

    On en a entendu parler pas mal à la tv, et dans la presse :

     THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

    Jean parlait souvent de cette expérience qu'il avait vécue en tant qu'élu, et de ses 1ères vacances avec Suzanne, durant lesquelles la France a obtenu des nombreuses médailles d'or avec Jean claude Killy, Marielle Goetschel entre autres, ou Annie Famose

    Jean et Suzanne se sont rendus sur une bonne partie des épreuves, puisqu'ils était logés  non loin de Chamrousse, où avaient lieu les épreuves de ski alpin, à Bachat Bouloud exactement.

    Je ne crois pas me tromper en disant que les 4 enfants Le Coq ont quasiment tous été en "colo" à Bachat Boulout !

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

     Isabelle à Bachat (vers 1970 ?)

    Personnellement j'ai le souvenir de cueillettes de myrtilles l'été, balades en montagne, jeux de piste, et ski l'hiver.

    Jean, en tant qu'élu, pouvait profiter de conditions préférentielles pour envoyer ses enfants dans cette colo, qui était normalement réservée aux habitants de Mantes la Jolie.

    Voici une page sur Bachat Bouloud, et ce que ce site est devenu suite au retrait de la ville de Mantes :

    clic ici

    quelques images intéressantes sur ce reportage fourni par l'INA :

    clic ici

     

    Pour information, la copropriété de ce village de vacances composé de 8 gros chalets (pouvant loger plus de 1000 personnes en tout) a été dissoute en 2005, il y avait trop de travaux à réaliser..

    Mais j'ai trouvé sur un site une proposition de location d'appartements tout confort à Bachat Bouloud même !

    clic ici

    il y a même un facebook des "anciens de Bachat Bouloud" !

    clic ici

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction                   THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

     

     

     

     

     

     

     

    1968 JO GRENOBLE Suzanne et JP David                             Zoé (la dodoche)  devant Bachat

                                      maire de Mantes

     THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

        THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction

            

    Suzanne à Chamrousse, elle n'avait jamais vu autant de neige !!

     

     

    et maintenant, mes soeurettes (et les autres) , je vous laisse commenter cet article

     

     

     


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  • THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction (4)

    Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    (Recherches sur le passé militaire de Jean Baptiste Le Coq (1893 - 1968)

     

     

     

    PAGE 44 du Livre

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    Comme vous avez pu le lire dans THE livre, votre arrière grand père (le papa de Papy Coq) et ses 2 frères, se sont battus pendant la "Grande Guerre, la guerre de 14-18.

    La semaine prochaine, vont passer à la télévision, des reportages sur cet évènement mondial, qui paralysa nombre de pays, et de laquelle découlera une réorganisation totale de l'Europe de l'époque.

    L'Europe d'aujourd'hui a en effet le désir de commémorer en "grandes pompes" le centenaire de la fin de cette guerre, dont l'armistice a été signée le 11 novembre 1918.

    Dans ce but, le Ministère de la Culture, associé au Ministère de la Défense, a travaillé depuis des années, et mis en ligne un site internet unique : le "Grand Mémorial"

     clic ici

    Ce site retrace les fiches matricules des 9 millions de combattants de cette guerre !

    Je l'ai trouvé en cherchant les traces de nos aîeux sur le site des "Archives départementales des Côtes d'Armor. Nous avons la chance que ce site soit très complet, puisque toutes les informations possibles ont été numérisées et déposées en ligne ! Celui-ci mentionnait que pour toutes informations complémentaires sur les personnes, on pouvait retrouver le passé militaire des hommes sur ce Grand Mémorial... ce que je me suis empressée de faire !

    Au début, je ne retrouvais aucune trace des 3 frères sur ce site. En fait, j'ai compris assez vite que les fiches matricule étaient classées par année, et que ce n'était pas l'année de naissance du combattant, mais celle de sa "classe" d'appartenance en tant que militaire.

    En effet, les hommes faisaient leur service militaire obligatoire à 20 ans à l'époque, ils étaient appelés sous les drapeaux l'année de leurs 20 ans, on calculait donc :

    année de naissance + 20 , pour connaitre leur "classe d'appel".

    Je tenais à vous parler aujourd'hui de votre aïeul, car cette guerre l'a construit en tant qu'homme, mais elle l'a aussi meurtri au plus profond de ses chairs, et l'a marqué pour toute sa vie, y compris celle de ses enfants qui n'étaient même pas encore nés à l'époque !

     *********

     

    Mais tout d'abord, commençons par les 2 frères de Jean Baptiste.

    Prosper (à l'état civil, Alexis Prosper), né en 1891 (donc 2 ans plus vieux que son frère Jean Baptiste) incorpore en août 1912 le 26ème Bataillon de Chasseurs à pied, il passe son permis de conduire et est conducteur de voiture en mai et juin 1913. Mobilisé pour aller combattre le 2 août 1914, mais très souvent malade et blessé jusqu'en 1916, il est affecté aux Mines de la Planquette dans l'Aveyron, à partir du 3 août 1917 jusqu'en octobre 1918. Démobilisé en 1919, il réintègre le 26ème Bataillon de Chasseurs à pied, localisé à Vincennes. C'est très certainement de là qu'il décide, ayant passé son permis de conduire dans l'armée, à devenir taxi sur Paris (nb : c'est lui qui accueille Françoise, Jean et Arthur à Paris en 1927, quand ils arrivent de Bretagne, page  du Livre)

    Il intègre le 2ème Régiment d'Infanterie Coloniale en 1924 (réserviste) mais n'a pas d'affectation.

    Sa fiche matricule signale qu'il est mobilisé le 1er septembre 1939 (2nde guerre mondiale) mais n'aura pas d'affectation durant cette guerre (il a 48 ans en 1939).

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

     

    Elle nous signale également qu'il habitera Bobigny, 2 rue Pierre Curie, en 1939.

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    Voici une photo de sa maison, telle qu'on peut la voir aujourd'hui, grâce à Google Maps.

    Prosper se marie à Jeane GOURE en 1939 (achète t-il cette maison au moment de se marier ?)

    Il mourra en 1946.

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

     

    Prosper à Hérouval vers 1940 (1er débout à droite)

    ***********

    Le 2ème frère de Jean Baptiste est Joseph (à l'état civil Léonard Joseph) :

    né en octobre 1897 (4 ans plus jeune que Jean Baptiste), il incorpore le 24ème Régiment de Dragons le 10 janvier 1916 (il n'a que 19 ans) comme cavalier de 2nde classe (comme son frère JB)

    Passé au 8ème Cuirassier en 1917, il est mobilisé en mai, mais intoxiqué au gaz en octobre, il retourne au Bodéo

    Invalide à - 10 %  (pour infection pleuro -pulmonaire) il est démobilisé.

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    (fiche matricule de Léonard Joseph)

    Sa fiche matricule nous informe qu'il réside à Epinay sur orge (près de Versailles) en 1919

    Il rencontre Marie David et l'épouse le 6 avril 1921

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    (mariage de Joseph Le Coq et Marie David - 1921)

    En 1928, ils arrivent à Travecy (dans l'Aisne). Sa fiche matricule nous dit qu'il est contremaître - chef de culture

    Marie donne naissance à 2 enfants : Robert, et Jean (voir page 11 du Livre)

    C'est ici à Canlers, qu'ils sont rejoints par Jean Baptiste, Françoise, Jean et Arthur, en 1927

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    (1930, Joseph et Marie)

     

    Mais Marie décède le 26 juillet 1935, la fiche matricule nous apprend qu'ils sont dans une ferme près de Melun.

    Joseph rencontre Reine et se remarie le 18 avril 1936.

    Ils déménagent plusieurs fois, pour arriver à Juvisy s/Orge (près de Versailles) Rue de la Solidarité.

    Reine, Joseph, et Robert, feront l'objet d'une article complet un autre jour.

    Nous avons tellement de souvenirs (et donc de photos) avec la "fameuse Tante Reine" !

    Pour nos petites cousines Elisabeth et Marie Françoise, il serait peut être intéressant de savoir de quoi Marie, et Joseph sont décédés ?

    **********

    Jean Baptiste Le Coq, enfin, est né en juillet 1893, il a 20 ans en 1913, et est incorporé au 12ème Régiment de Cuirassiers, comme Cavalier de 2nde classe. Lors de la déclaration de guerre par la France à l'Allemagne, il fait partie de la "classe 1913". Tous les hommes nés en 1893 (classe 1913 donc) étaient enrôlés pour faire 2 ans de service militaire à l'époque ! mais en 1913 justement, et juste avant la guerre, une loi prolonge le service militaire obligatoire à 3 ans.

    Mobilisé immédiatement (le 2 août 1914) dans le même régiment où il avait été incorporé en 1913, il rejoint sont bataillon à Rambouillet (dans les Yvelines), et part combattre sur les champs de bataille dans l'est de la France.

    La devis du régiment est : "Au danger Mon plaisir"

    c'est tout dire !!

    Pour ceux que celà intéresse, un très beau et très complet manuscrit retrace les batailles de ce régiment pendant cette guerre. Je l'ai trouvé sur internet, vous pouvez le lire ou le télécharger sur l'adresse suivante :

    clic ici

     

    On y parle effectivement de la mobilisation du 2 août 1914 (page 3)

    Pendant les 2 premiers mois de la mobilisation, le but est d'interdire l'accès aux allemands sur Paris. Un front est maintenu dans l'Est de la France autour de Verdun, pour barrer la route aux allemands.

    Puis il faut barrer la route vers Dunkerque, des combats sont menés par le Bataillon entre Frandres, Artois et Picardie. Puis c'est le départ pour la Champagne en septembre 1915.

    Peu à peu, c'est là qu'ils passent de leur position à cheval à l'infanterie comme éclaireurs en Infanterie. Des cours de maniement des armes leurs sont donnés.

     Après les tranchées de Verdun, c'est en avril 1917 qu'ils arrivet sur le chemin des Dames, dans l'Aisne. Puis ils défendent le Fort de La Pompelle, sur les hauteurs de Reims (un fort avec armurerie qui se situe dans les collines ).

    C'est dans la région d'Amiens, lors de violents combats contre l'ennemi, et afin de défendre les positions de cette ville, que Jean Baptiste reçoit un gros éclat d'obus dans le bas du dos.

     Son livret militaire mentionne :

     « Invalide -10 % trou obus région lombaire »

     

    Je vous parlerais plus tard du voyage que firent Jean et Suzanne, avec Reine Marie et Stéphane,  sur les traces de Jean Baptiste, dans l'est de la France.

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    (Carte de Combattant et de mutilé de guerre, de Jean Baptiste)

     

    Personnellement, je me suis interrogée quand à la question : d'où vient ce nom de Cuirassier ?

    Ce régiment a été créé par Napoléon, est est en fait une cavalerie à cheval, les militaires portaient une « cuirasse » (d'où leur surnom : les « cuirs »), ils faisaient partie d'un régiment de « Dragons » , et étaient chargés d'aller faire les reconnaissances à cheval (« éclaireurs » avant les combats), mais peu à peu on les a mis au combat réel, mais leurs chevaux n'étaient pas adaptés aux batailles, de plus les combats menés pendant la 1ère guerre mondiale étaient plus aisés à pied qu'à cheval, et cette guerre n'était pas une « guerre de mouvement », elle ne n'est redevenue qu'à la fin, c'est là que l'on a remis les cavaliers sur les chevaux.

     

    Louis Ferdinand Céline, devenu célèbre écrivain, a fait partie d'un Régiment de « Cuirassiers », il passe même maréchal des logis en 1914. Son roman « Voyage au bout de la nuit » écrit en 1932 relate en fait son expérience de Cuirassier pendant la Grande Guerre, ainsi qu'un autre roman écrit plus tard en 1949 : « Casse pipe ».

    Peut- être a t-il croisé Jean Baptiste dans les tranchées ou sur les champs de bataille ?

     THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

     

    Jean Baptiste Le Coq, poilu, 2nde classe (en perme en 1913)

     

    THE Livre : la suite et les anecdotes de la rédaction : Jean Baptiste Le Coq, poilu de la 1ère guerre mondiale

    Avec son frère Joseph, en 1918

     

    Militariste dans l'âme, Gaulliste convaincu, il était très patriote, et aimait par dessus tout son pays, la France.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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